La rencontre avec Le Déluge sous les douches...ca refroidit ! XD [Linc]

Andréa passait sa première journée dans l'enfer trop bien connu sous le nom de Fox River. Tout comme le fait qu'elle sache que la prison soit intégralement mixte, elle fut doublement surprise de savoir qu'on lui "offrait" le premier soir une douche seule, sans les autres détenu. Ce qu'on ne lui avait pas dit, c'est qu'en réalité elle se retrouverait avec le prisonnier surnommé le Déluge, reconnu coupable pour le meurtre de Terrence Steadman (petit pensée pour lui XD).
Un mâton plutot de petite taille la conduisit vers les fameuses douches dans lesquelles elle pénétra, enroulé dans une serviette. Ses affaires avaient été déposé dans les vestiaires.

Elle prit l'une de ses mèches de cheveux qu'elle se passa derrière l'oreille droite balayant du regard les alentours s'assurant d'être vraiment seul. Ses pas étaient lent et saccadé, comme si elle marchait sur de la glace avec l'intime peur de glisser à tout moment. Quand la porte se referma dans un grincement d'effroi, la jeune femme - sans lâcher sa serviette - se regarda et reporta à nouveau son regard sur la porte métallique. Un profond soupir s'échappa de ses poumons repoussant par la même occasion une de ses mèches rebelles.

Convaincu, elle se risqua à retirer sa serviette, laissant l'agressive lumière orange/jaune tacheter sa peau au teint sauvage. Sa peau était d'une beauté aussi pure que rare, doté d'une perfection à rendre jalouse bon nombre de jeune femme. Sa longue chevelure blonde ondulé retombait en cascade dans son dos. Elle déposa sa serviette sur l'un des rebords et pressa le bouton qui propulsa un jet d'eau. Elle "goûta" l'eau de bout de ses doigts attendant qu'elle monte en température. A vrai dire, elle ne monta pas de beaucoup, restant tiède. Faisant avec ce qu'il y avait, Andréa se mit sous le jet, laissant ses cheveux s'imprégner d'eau, massant par la même occasion ses bras et son ventre afin que l'eau s'insinue partout...

C'est le temps d'un instant que son esprit retrouva un calme serein et royal. Elle se mit même à fredonner un refrain qu'il lui revient de loin.

Lincoln Burrows était un prisonnier qui attendait son exécution certes. Mais sa bonne conduite en prison avait prouvé à Pope qu'il pouvait avoir des privilèges sans trop faire de conneries. Pour Pope il était encore un homme dangeureux mais le directeur avait jugé correct de donner à un homme le droit d'aller aux douches communes. C'est pourquoi il venait assez régulièrement ici, mais le directeur s'arrangeait toujours pour qu'il ne soit pas en compagnie de détenus.

Cette journée-là, Burrows était menotté et accompagné de Bellick. Il entra dans les vestiaires et Bellick, toujours avec sa face de débile, lui donna sa serviette ainsi que d'autres petits trucs utiles. Linc le vit le détacher et ensuite quitter les vestiaires. Linc regarda un peu partout voyant qu'il était seul. Quelques fois ne pas voir des gens lui manquait. Il en avait besoin maintenant car il ne reverrait plus jamais personne, et c'est pourtant ce que Pope se résignait à lui donner. Mais Linc ne pouvait se plaindre, car Pope lui donnait tout de même le droit de se doucher ici.

Le déluge se déshabilla et sa serviette autour de sa taille. Il était vrai que Linc avait beaucoup de charme. Musclé, barbe fraîche, teint bazané. Mais Linc n'était pas du genre à charmer qui que ce soit ici, même s'il aurait du temps libre pour ça. Et s'il avait des nanas, et on parle des vrais, pas des gars travestis, Linc ne ferait rien du tout, car son coeur à une seule et unique femme. Son avocate. Celle qui l'aime depuis très longtemps. Il était peut-être trop tard, mais il l'aimait encore. Et il l'aimerait jusqu'au dernier moment.

Mais alors qu'il pensait à V, il entendit chantonner. Quoi? Non, il n'avait pas rêver. Il avait bel et bien entendu chantonner. Il s'avança vers les douches, où la musique se faisait plus forte. Il savait que ce n'était pas un homme qui chantait ça .. ou sinon sa voix était très aigu. Non, c'était plus une voix de femme. Il entra dans les douches, et vit une jeune femme.. nue. Oh ! Respectueux, il sortit aussitôt de la douche. Il devait la prévenir de sa présence.

- S'cuse moi.. lui dit-il, espérant attirer son attention. Il ne savait pas trop comment lui dire qu'il était là, mais bon. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'avait trop observer. Il attendit qu'elle se mette une serviette ou un autre truc pour se couvrir...

La jeune femme qui laissait son esprit coulait en liberté et avec sérénité comme le faisait les gouttelettes sur sa peau, fut électrisé par la voix d'un homme qui venait de pénétrer dans les douches. Son réflexe fut le suivant : elle prit avec vivacité sa serviette s'enroulant immédiatement dedans.
Quand elle entreprit de balayer d'un regard circulaire et alerter la pièce, il n'y avait plus personne.
Elle repoussa ses cheveux d'un geste de la main. Son cœur battait la chamade, et le souffle qui s'échappait de sa bouche entrouverte était saccadé. Ses yeux défilaient dans tous les sens comme des lucioles ivres mais rien ne faisait, il n'y avait plus personne.

Elle repensa aux paroles que l'inconnu avait prononcé..."s'cusez-moi."
Peut être s'était-il pressé de faire volte face, se sentant gêné de perturber la jeune détenu durant sa toilette.
Etrange...si c'était le cas, peu de détenus auraient agis de cette manière. Non la plus part prendraient plaisir à mater une femme prendre sa douche et feraient peut-être même pire que de regarder....

Qui est la ? On m'avait dit que pour ma première nuit j'aurai le droit à une douche individuelle...

Tissu de mensonges ! Les gardiens ne valent pas mieux que les détenus ici... Songea t-elle

Lincoln attendit quelques minutes avant de se remontrer. La jeune femme avait sans doute agis d'une façon intelligente: elle avait sûrement mise une serviette, car après avoir entendue une voix masculine, elle n'aurait sans doute pas revenu vers lui.. sans être habillée. Ne le reconnaissant pas, elle lui demanda qui il était. Normal, il aurait été très surpris de savoir qu'elle le connaissait. Il sourit à sa remarque. Le "On" venait sous doute de Bellick ou des matons. Aussi menteur que quand il était arrivé. Il sourit de nouveau. Lui aussi avait le droit d'être seul, mais comme elle, il avait été berné. Enfin.. il avait le privilège d'être seul, tout comme elle, mais ils avaient décidés de les jumeler, sans aucune raison apparante, car Linc ne croyait pas qu'il allait donner "un peu de plaisir" à un homme qui n'avait plus revue une femme depuis longtemps.

- Tu as ta serviette miss? lui demanda-t-il pour être certain.

Après sa réponse positive, il se retourna et s'avança vers elle. Il devait avouer qu'elle était belle. La peau bazané comme lui, le teint foncé, les cheveux blonds et les yeux bleus. Elle avait beaucoup de charme certes, mais Linc n'était pas du genre à craquer devant une autre car il était en manque. C'est ce que ferait la plupart des détenus ici. En fait, à part Michael et peut-être Sucre, tous les détenus feraient pareils. Il lui sourit et ricana un peu.

- Les matons disent n'importe quoi ici, on peut pas les croire. Moi aussi, je devais avoir ma douche individuelle, mais bon lui dit-il avec son sourire aux lèvres. Il décida de se présenter à la jeune dame. Je m'appelle Lincoln Burrows.

Berné. Elle l'avait été mais son interlocuteur se retrouva être dans le même cas de figure que cette dernière. A quoi pouvaient jouer les mâtons ? Qu'espéraient-ils obtenir d'eux ? Quoi qu'il en coute, malgré que ce jeune homme - qui venait tout juste de faire son apparition - soit d'un charisme pululant qui plus est musclé, représentant le mâle à l'état pur, la jeune femme ne cherchait nullement à soulager ses pulsions sexuelles qu'elle n'avait point d'ailleurs. Trop de colère rongeait son être pour qu'elle puisse un jour laisser un relâchement à ses désirs charnels.
Ca ne lui empêcha pas de considérer l'homme, il était beau sans nul doute.

Elle ne répondit pas à son sourire ironique qui consernait les mâtons, bien trop sur ses gardes. Quand le détenu s'approcha, ses yeux bifurquèrent aussitôt sur ses pieds à la vitesse d'une balle. Son regard observateur était conparable à celui d'un félin guétant les moindres gestes d'un prédateur plus dangereux que lui. Ses perles azurés revinrent finalement s'encrer dans les méandres des iris obscurcit de détenu qui venait de se présenter sous le nom de Lincoln Burrows.

Se sentant quelque peu confuse par son attitude habituellement préventif, elle relâcha un temps soit peu sa garde ne se sentant pas en danger. Lorsqu'elle entreprit de lui répondre elle bégueilla un moment.

Heum je...enfin moi c'est Andréa Lensherr.

Lui offre un sourire aussi confus que son attitude précédente.

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